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Le tracteur autonome : une réalité

Le constructeur japonais Yanmar Agribusiness a présenté les dernières évolutions de sa série de tracteurs autonomes, capables de se passer totalement ou partiellement de chauffeur. Les nouvelles versions seront mises en vente au Japon à partir du 1er avril 2021.

La console permet de piloter le tracteur autonome.
La console permet de piloter le tracteur autonome.

Le paysage agricole au Japon est en pleine évolution. Les petites exploitations familiales disparaissent au profit d’entreprises agricoles exploitant plus de surfaces. Parallèlement à ce phénomène, une population agricole en déclin et vieillissante a conduit à des pénuries de main-d’œuvre dans l’agriculture japonaise. Aussi, le marché des machines agricoles autonomes se développe pour relever ces défis.

Yanmar va commercialiser en avril 2021 une série de son tracteur autonome. Ces engins utiliseront une antenne multifréquence pour une connexion stable et une précision de positionnement plus élevée. Celle-ci reçoit des signaux de trois fréquences différentes du système satellitaire GNSS (Global navigation satellite system, parmi lesquels le système américain GPS). Ces signaux ont tous pour principal objectif de donner la position et la vitesse d’un mobile à tout instant et en tout lieu et dans un référentiel global. L’antenne multifréquence peut assurer une conduite en toute sécurité même si le signal est interrompu sur l’une des fréquences. Auparavant, en recevant à la fois le signal du satellite GNSS et une correction d’une station de base, il était possible d’atteindre une précision de plus ou moins 3 cm. Le nouveau système recevant le signal multifréquence permet au tracteur de recevoir des données de localisation pour déterminer sa position via VRS (Virtual Reference Station). Cela signifie qu’il n’est plus nécessaire d’installer une station fixe et que le système peut être utilisé partout où le signal mobile est disponible.

Selon Yanmar, la stabilité accrue du signal de positionnement du tracteur permet de nouveaux types de travail. Il est possible d’effectuer des travaux de précision à des vitesses inférieures à 0,5 km/h. Le labour et le semis combinés peuvent désormais être effectués par le tracteur autonome. Ce tracteur autonome a déjà fait l’objet d’une présentation officielle en Thaïlande en juillet 2019. Les exploitants japonais devront débourser entre 86 000 et 125 000 € pour acheter cet équipement révolutionnaire.

L’antenne multifréquence reçoit des signaux de trois fréquences différentes du système satellitaire GNSS pour une connexion stable et une précision de positionnement plus élevée.
Le nouveau système recevant le signal multifréquence permet au tracteur de recevoir des données de localisation pour déterminer sa position via VRS (Virtual Reference Station). Cela signifie qu’il n’est plus nécessaire d’installer une station fixe et que le système peut être utilisé partout où le signal mobile est disponible.

La société Yanmar a également développé un système de bateau autonome en utilisant une technologie comparable. La vidéo ci-dessous présente le concept révolutionnaire.

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