Dernières nouvelles

La vraie valeur d’un bon filet !

Publi-information Tama France

Il est arrivé à chacun d’entre nous, un jour, de faire des balles de mauvaise qualité. Quelles en sont les conséquences ?

Lorsque l’on passe de la ficelle au filet, il est évident que la qualité des balles s’en trouve améliorée. Cette amélioration de la qualité vient de la protection du fourrage par le filet, là où la ficelle ne sait faire que lier pour maintenir le fourrage.

Les balles rondes sont déjà naturellement protégées des intempéries par le serrage et la position des brins de fourrage ensemble, tous dans la même direction, un peu comme un toit de chaume. Le filet ajoute à cela une protection par sa couverture mais aussi par sa capacité à capter les gouttes de pluie et à les faire glisser vers le sol le long de ses fibres, un pouvoir déperlant en sorte.

Comme il est désormais prouvé que le filet est la meilleure solution de liage et de protection des balles rondes, il est facile de différencier les mauvais filets qui couvrent partiellement les balles des bons filets qui offrent une parfaite couverture du fourrage. Ceci peut venir d’un mauvais réglage de la presse tout comme d’un mauvais choix de filet. Quoi qu’il en soit, le résultat est une dégradation du fourrage, dramatique pour l’éleveur et d’autant plus important pour les entrepreneurs dont la qualité de travail est jugée par l’éleveur au travers de la qualité du fourrage des balles produites.

Sachant cela, un filet qui présente un défaut de couverture bord à bord et qui laisse exposer aux intempéries 10 cm de chaque côté de la balle, met en danger la qualité de 15% du volume de la balle.

Ce mauvais filet fait donc 85% de son travail ! Cela équivaut à 3 balles sur 20 totalement sans protection, ce qui constitue une statistique très alarmante.

Plus le diamètre de la balle est important, plus ce risque s’amplifie. L’illustration ci-dessous montre le pourcentage de fourrage de chaque couche d’une balle ronde.

 

Faire une balle, c’est produire de la nourriture ou de la litière pour des animaux. Plus la balle est protégée, plus la perte en récolte est limitée ce qui permet d’utiliser les balles entièrement et de profiter de la totalité de leur qualité nutritive ou absorbante. Ce principe est également critique en enrubannage. Il faut abandonner le mythe que n’importe quel filet fait l’affaire en enrubannage en pensant que le film d’enrubannage compensera finalement les défauts de protection et de tenue du mauvais filet qui est en dessous. C’est faux !

Une bonne fermentation lactique dans une balle d’enrubannage ne peut se produire que dans un milieu anaérobie. Si le filet utilisé n’est pas parfaitement bord à bord, le film d’enrubannage se posera sur les épaules de fourrage proéminentes, générant ainsi des poches d’air dommageables à la conservation et à la stabilité de la fermentation. De plus, ces épaulements de fourrage présentent un risque important de perforation du film d’enrubannage.

 

Minimiser les pertes est le meilleur moyen d’augmenter la part de l’auto-suffisance fourragère d’une exploitation, ce que recherche tout éleveur. La recette est simple : récolter le fourrage au bon stade, à la bonne valeur de matière sèche, assurer la qualité de pressage et emballer le tout dans un filet bord à bord afin d’avoir des balles parfaitement formées, aux épaules carrées, prêtes à être enrubannées avec un film de qualité. Si vos balles sont polluées par des moisissures, c’est que la recette n’a pas été correctement suivie, vous perdez alors de la valeur nutritive et il vous faudra plus de balles pour compenser et passer l’hiver.

Dans la quête d’une haute qualité fourragère, le choix d’un bon filet est essentiel. La grande longueur par rouleau vous donnera de l’autonomie mais ce sont les qualités intrinsèques du filet qui vous garantiront un résultat de qualité. Tous les rouleaux de filet sont beaux et parfaits sur leur palette mais c’est quand vous les utilisez que vous constatez leur vraies qualités ou défauts, et il est parfois trop tard.

Avec Tamanet+, le doute n’est pas permis, c’est le seul filet « EdgeToEdge Original » qui vous assure un résultat parfait pour la qualité de votre fourrage.

Eric DISSAIS – Responsable Technique Tama France

Plus d’infos Tama France, ici

 

 

 

 

 

 

 

Lisez également

14 % du lait de chèvre est valorisé via une AOP

En 2022, les volumes commercialisés en produits laitiers AOP(1) ont atteint 253 134 tonnes. Ils enregistrent une légère baisse par rapport à 2021 (- 2 %). Le chiffre d’affaires correspondant est estimé à 2,5 milliards d’euros. Au total, 14 277 producteurs laitiers sont engagés dans une ou plusieurs démarches AOP.