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Un virus peut en cacher un autre

Le virus Schmallenberg, cause de malformations chez les veaux et les autres jeunes ruminants, a circulé de manière « plus intense en 2020 », alerte GDS France.

« Depuis quelques semaines, les remontées « terrain » d’un certain nombre de groupements de défense sanitaire (GDS) semblent indiquer que le virus Schmallenberg (SBV) a circulé assez fortement durant la saison vectorielle 2020. Une circulation qui entraine, depuis l’automne 2020, la naissance de veaux, agneaux et chevreaux malformés », signale GDS France dans un communiqué du 1er février. « Cette recrudescence est très probablement liée aux deux éléments suivants : la circulation du SBV à bas bruit depuis plusieurs années sur notre territoire ; le renouvellement des populations de ruminants entraînant une augmentation de la proportion d’animaux naïfs au début de la saison vectorielle 2020. »

« Cyclicité quadriennale »

« En France, la surveillance événementielle des formes congénitales de l’infection par le SBV a été réalisée entre janvier 2012 et septembre 2018 dans le cadre de la Plateforme d’épidémiosurveillance en santé animale (Plateforme ESA). Ceci a permis de montrer que le virus avait circulé sur notre territoire chaque année durant cette période, avec des différences d’intensité selon les années : massivement en 2011 et 2012 (au moment de son introduction sur notre territoire), et également en 2016. La circulation plus intense en 2020 serait donc cohérente avec une cyclicité quadriennale (à l’instar de ce qui est observé avec le virus Akabane, virus proche du SBV, présent en Océanie, Afrique et Moyen-Orient). Compte tenu de l’absence de mesures de prévention disponibles vis-à-vis de cette maladie et des connaissances déjà acquises, ce dispositif de surveillance du SBV congénital a depuis été mis « en dormance ». Toutefois, les acteurs de terrain ont mis en œuvre une vigilance informelle », précise encore GDS France.

Pour plus d’informations, consulter la note sur le virus Schmallenberg et les ressources documentaires disponibles sur le site de la plateforme ESA.

BC

 

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