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Le plan de relance quasi opérationnel

Les premiers « guichets » ouvriront à la fin novembre, les derniers au début 2021. Ils « resteront ouverts en continu en 2021 et 2022 ».

Le ministère de l’agriculture et FranceAgriMer, qui va gérer le dispositif, ont annoncé, dans la soirée du 17 novembre, le déblocage d’une première tranche de crédit de 455 millions d’euros (M€), sur les 1,2 milliard d’euros fléchés pour le volet agricole du plan de relance.

« Pour soutenir l’investissement matériel dans les exploitations agricoles, seront accessibles à partir du début de l’année 2021 :

– une aide à la conversion des équipements pour doter les agriculteurs de matériels plus performants en matière environnementale, permettant une agriculture plus sobre en intrants (pour réduire l’usage des produits phytosanitaires ou encore améliorer l’épandage des effluents d’élevage), dotée de 135 M€, permettra de favoriser l’investissement dans des équipements plus performants d’un point de vue environnemental ;

– une aide à l’investissement dans des matériel de prévention des aléas climatiques, dotée de 70 M€, vise à améliorer la résilience individuelle des agriculteurs face aux épisodes de plus en plus fréquents de gel, de grêle ou de sécheresse. »

« Le plan de structuration des filières agricoles et agroalimentaires, doté de 50 M€, permettra de soutenir des projets de développement de filières de produits agricoles et agroalimentaires et accélérer la transformation de ces secteurs et la recherche de valeur ajoutée. Il sera possible de financer des dépenses immatérielles et des investissements matériels pour des projets visant à développer les filières de produits agricoles et agroalimentaires (hors protéines végétales, déjà couvertes par le plan protéines). Ce dispositif ouvrira d’ici fin novembre, pour des sélections de dossiers tout au long de 2021 et 2022. »

« Un dispositif doté de 130M€ soutiendra spécifiquement la modernisation des abattoirs, et poursuivra trois objectifs principaux : améliorer la protection des animaux et le respect des réglementations sanitaire et environnementale, renforcer la compétitivité des filières et participer au maintien de l’emploi à moyen terme au travers de la modernisation des outils d’abattage et, enfin, former à la protection animale. »

« Enfin, deux dispositifs faisant partie du plan protéines végétales feront l’objet de précisions ultérieures : le dispositif de structuration des filières protéines végétales et une aide à l’investissement dans des équipements spécifiques permettant la culture, la récolte et le séchage d’espèces riches en protéines végétales et dans des semences de légumineuses fourragères. »

BC

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